L'ensemble paroissial Saint Luc en Garrigues et Marcel Callo
Notre ensemble paroissial est la réunion de deux paroisses, 7 communes, 8 églises. Prenons le temps de découvrir notre secteur dans sa diversité.
Le Triadou
Le Triadou
Le Triadou a semble-t-il évolué aux XIIIème et XIVème siècles avec l’installation de la famille De La Tour, qui représentait la paroisse de Cassagnas au sein de la République de Laval de Montferrand, puis des familles Plagnol, Pépin, Euzet, Bringuier, Auzemar et bien d’autres. Le prieuré a été rattaché aux églises de St Gervais de Juvignac et St Julien de Grabels par une bulle pontificale de Clément IV, et placé sous le contrôle de l’évêque de Montpellier, comte de Montferrand. Au XVIIe siècle, la noblesse de robe envahit les campagnes et se rendit maîtresse de toutes les anciennes seigneuries. Ainsi se créèrent les vieilles familles du Triadou, dont certains noms demeurent encore.Le prieuré a été abandonné vers 1850, et une nouvelle église, financée par les habitants, a été construite au Triadou.
A la Révolution, le presbytère fut vendu. Plus tard, en 1858, devant l'état de délabrement de l’église de La Clastre, les habitants du Triadou décidèrent d'en construire une nouvelle, au centre de leur village. C'est ainsi que cette construction préromane sombra lentement dans l'oubli. Il fallut attendre 1989 pour que le conseil municipal du Triadou décide d'entamer un important processus de réhabilitation. Il fallut pour cela reconstituer le patrimoine immobilier en rachetant les terres de l'ancienne localité de Saint-Sébastien-de-Cassagnas, ainsi que le cloître et le presbytère.Le prieuré de la Clastre, magnifiquement réhabilité, accueille aujourd’hui essentiellement des manifestations culturelles et des expositions d’art.
Pratique :
Contact auprès du Conseil Pastoral de Paroisse: Brigitte Molina - brijomoli.8@neuf.fr
Accès à l'église Saint Sébastien : N43.7404° ; E3.8522°
Les Matelles
Les Matelles






Il est fort probable que l'emplacement de l'église actuelle n'est. pas l'emplacement origi¬nel. Elle aurait été ramenée dans l'agglomération lors de la troisième phase de développe¬ment du village aux XIIIe-XIVe siècles pour cause de sécurité. On a utilisé les habitations qui étaient sur place ce qui fait que le style n'est ni roman ni gothique mais celui des mas d'autrefois, Le « Clocher », rattaché â St Jean de Cuculle devient paroisse, en 1331.
Contrairement à ce qui a été parfais écrit, elle ne fut. pas incendiée en 1622 (guerres de religion seul le presbytère. a été incendié en parti) par les troupes du duc de Rohan. Son entretien était un lourd fardeau pour la communauté matelloise, peu nombreuse et pauvre, et au début du siècle, faute de soins, le clocher s'effondra, bientôt suivie de la voûte. Après le dictat de reconstruction de l'évêque en 1708 elle est reconstruite, sur ses bases et terminée en 1718.
Quant au clocher, il fut reconstruit au-dessus de la plus proche des portes des remparts, et non pas au-dessus de la porte de l'église, comme à l'origine pour des raisons économiques et de sécurité. (les deux cloches existantes sont l'une de 1781 et l'autre de 1870) Une horloge y fut installée en 1724 ; celle que l'on voit aujourd'hui fut posée en 1895.
Dotée d'une simple nef en plein cintre, sans collatéraux, d'un chœur en cul-de-four (partie prise sur l'extérieure à la reconstruction) et de six « alvéoles latérales » intérieures (trois utilisées comme chapelle : Roch depuis 1540 et Notre-Dame-du-Rosaire depuis 1651. La chapelle du Corpus Christi la plus éphémère des trois chapelles, fondée le 17 mars 1656 par le don de Jacques GRÉGOIRE à partir de 1697 on n’en fait plus mention. Une à gauche en rentrant utilisée pour les fonts baptismaux),
L'église d'aujourd'hui doit son aménagement.
- au XIXe siècle : ( statues, vitraux, autel) (vitraux en bas : la vierge et l'enfant et St Joseph et en haut : St Joachin et Ste Anne )
- au début du XX siècle (chair table de communion chaises) (Insigne du cardinal de Cabrière (1911) et du Pape pie X - Chaire : Jean Aigle, Matthieu Bœuf, Marc Le Iion, Luc le livre)
- à des travaux importants des années 30 par l'abbé Rhul (pavement - fonts baptismaux transformés- décoration )
-et après Vatican II (maître autel retourné et transformé - table de communion devenant un autel - Ta¬bernacle à l'autel de la Vierge)
- au XIXe siècle : ( statues, vitraux, autel) (vitraux en bas : la vierge et l'enfant et St Joseph et en haut : St Joachin et Ste Anne )
- au début du XX siècle (chair table de communion chaises) (Insigne du cardinal de Cabrière (1911) et du Pape pie X - Chaire : Jean Aigle, Matthieu Bœuf, Marc Le Iion, Luc le livre)
- à des travaux importants des années 30 par l'abbé Rhul (pavement - fonts baptismaux transformés- décoration )
-et après Vatican II (maître autel retourné et transformé - table de communion devenant un autel - Ta¬bernacle à l'autel de la Vierge)
Pratique :
Contact auprès du Conseil Pastoral de Paroisse: Jean-Michel Pirra - jeanmichel.pirra@orange.fr
Nombre de places :
Accès à l'église Sainte Marie de l'assomption : N43.7312° ; E3.8100°
Accès à l'église Sainte Marie de l'assomption : N43.7312° ; E3.8100°
Accéder au site de la mairie des Matelles
Montferrier
Montferrier le Lez








Ses dimensions sont modestes mais les volumes sont respectés grâce à son clocher-tour. Le porche est de style gothique (XIVème). Il est décoré de trois arcades ogivales constituées de trois rouleaux. De chaque coté on remarque trois colonnes dont les chapiteaux sont décorés de têtes d'hommes ou de femmes, d'animaux. La porte est encadrée par deux têtes de lion. A noter, sur le tympan, l'inscription en partie effacée (mais encore visible) de Liberté, Égalité, Fraternité et République Française. Cependant le clocher, malgré l'allure crénelée, n'est pas vraiment d'origine médiéval, mais date probablement du XVIIème. Sur le chevet, on peut voir des modillons à tête de monstres.
L'église a été restaurée il y a quelques années, avec un dépavage des pavés cubiques du Moyen Âge pour installer le chauffage en sol, et la conservation de seulement quelques pièces de ce pavage historique. L’église Saint-Etienne se révèle en tout cas intéressante à visiter, et prolongera agréablement la visite du vieux village de Montferrier-sur-Lez..
Pratique :
Contact auprès du Conseil Pastoral de Paroisse: Virginie Fraysse - virginie.fraysse@free.fr
Nombre de places :
Plan d'accès à l'église Saint Etienne : N43.6666° ; E3.8605°
Plan d'accès à l'église Saint Etienne : N43.6666° ; E3.8605°
Prades
Prades

Cette nouvelle église d'un style romano-gothique s'élève sur l'emplacement de l'ancien cimetière de Prades, auparavant déplacé à l'endroit où il se trouve toujours aujourd'hui, et sur le lieu de passage de l'ancien rempart médiéval. Le cimetière était trop petit, et il devait être rétréci à cause de l'aménagement de la route de Mende. L'ancienne église romane s'élevait à l'emplacement du « passage de l'église », ruelle reliant le Vieux-Prades à cette même route, tout en empiétant légèrement sur le terrain occupé par la nouvelle. Son orientation était contraire : en effet, son abside était orientée vers l'est et son entrée, orientée au nord, donnait sur le vieux village, directement dans la rue perpendiculaire à celle du Vieux-Prades. Peut être existait-il aussi une entrée orientée au sud, donnant sur l'ancien cimetière. Quant à la nouvelle église, elle opère un changement radical en se tournant vers l'Est, lieu d'urbanisation du village : l'abside est alors orientée vers le vieux Prades et son entrée donne sur la route de Mende.
Pratique :
Contact auprès du Conseil Pastoral de Paroisse: Monique Periier - jcmperrier@free.fr
Nombre de places :
Plan d'accès à léglise Saint Jacques le Majeur : N43.6978 ; E3.8629°
Saint Clément
Saint Clément de Rivière









Le Cartulaire de l'abbaye d'Aniane cite, quant à lui, pour la première fois l' "Ecclesia Sancti Clementis" dans un acte de 1146. Saint-Clément-de-Fontaine, prieuré bénédictin, fut édifié avec sa chapelle sur l'emplacement de l'église actuelle. Il est dédié à Saint-Clément 1er, évêque de Rome.
En 1743, les bénédictins d'Aniane sont toujours prieurs du lieu de Saint-Clément.
Le 18 octobre 1817, sur demande expresse des habitants de la commune, le Roi Louis-Philippe autorise la commune à acquérir pour la somme de 600 francs l'église de Saint-Clément, afin de la rendre à sa destination religieuse. La restauration de celle-ci commence en 1896 et les frais de remise en état sont intégralement payés au moyen d'une souscription faite auprès d'une trentaine de personnes de la commune. L'entretien de l'église est assuré par la commune. Un équipement réalisé en 2015 apporte une note moderne avec un mobilier chêne clair et une sonorisation.
Pratique :
Contact auprès du Conseil Pastoral de Paroisse: Marie-André Brellier - m-a.brellier@wanadoo.fr
Nombre de places :
Plan d'accès à l'église Saint Clément de Rome : N43.6850° ; E3.8504°
Plan d'accès à l'église Saint Clément de Rome : N43.6850° ; E3.8504°
Saint Gély
Saint Gély du Fesc







Saint Gilles, dont le culte est florissant depuis le Moyen Age, à cause de l'abbaye gardienne de ses reliques, est un ermite dont l'histoire s'est souvent effacée au profit de la légende. Son tombeau fut un lieu de pèlerinage extrêmement fréquenté au Moyen Age, sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Un grand nombre de lieux de culte lui sont dédiés tant en France qu'à l'étranger.
Parmi ceux-ci figure Saint-Gély-du-Fesc dont le culte remonte au VIIIe siècle dans notre région et dont le nom lui-même évoque Gilles le Saint martyre. Le guide du pélerin de Saint-Gilles évoque cette protection : "Même si la route te paraît vide, longue et fastidieuse, elle t’entraîne à entrer en toi-même. Ne ferme pas cette porte. Tu y trouveras un jour ou l’autre Dieu qui est en toi, tu découvriras sa vérité. Il te donnera sa vie. Car il est le Chemin, la Vérité, la Vie."
Pratique
Contact auprès du Conseil Pastoral de Paroisse: Alain Picon - alain.picon@wanadoo.fr
Nombre de places :
Plan d'accès à l'église Saint Gilles : N43.6929° ; E3.8505°
Saint Vincent
Saint Vincent de Barbeyrargues








Le prieuré chaffrien de Saint Vincent de Barbeyrargues est antérieur à 1132, ainsi que l’atteste le testament de Bernard IV, comte de Melgueil, publié dans l’Histoire du Languedoc (2). Par cet acte, le comte se fait moine de Saint Chaffre en présence de cinq témoins parmi lesquels « Pontius prior Sancti Vincencii de Barbeyranicis ».
Le 1er juin 1533, les habitants de Saint Vincent étaient réunis sur la demande de Me Charles Framond prieur, au sujet des réparations à effectuer au bâtiment ecclésial et à la maison claustrale. Ce fut Jean Domergue « operarius » habitant du lieu qui s’en chargea pour le prix de 100 florins. Celui-ci fit appel à Jean Lazi tailleur de pierre pour le prix de 25 florins.
Par une ordonnance datée du 12 décembre 1685, l’évêque Charles de Pradel obligeait ceux à qui il appartenait de rebâtir l’église, c’est-à-dire le prieur de Saint Vincent et les habitants. Dès le 15 du même mois, les habitants nommèrent comme délégués à cette mission Pierre Malecombe consul, Jean Bouys et Jean Michel. Après les criées et proclamations pour les enchères relatives aux travaux, ce fut Barthélémy Cubissole Me architecte de Montpellier qui emporta le marché pour la somme de 950 livres.
La réception des travaux eut lieu le 14 mai 1688 en présence du prieur, des consuls du lieu et des principaux habitants.
Depuis ce temps, l’église a été restaurée, le château d’eau a été rayé de la carte, et le transformateur a été supprimé. La nouvelle municipalité se préoccupe désormais de redonner à la place et au parvis de l’église leur beauté d’antan. Depuis la butte sacrée de Barbeyrargues il est à nouveau possible d’admirer la magnifique vallée de Montferrand telle qu’elle apparaissait aux moines de Saint Chaffre depuis le haut Moyen Age.
Pratique :
Contact auprès du Conseil Pastoral de Paroisse: Bernard Filiatre - filliatre@free.fr
Nombre de places : 100
Plan d'accès à l'église Saint Vincent de Saragosse : N43.7066° ; E3.8769°
accéder au site de la mairie de Saint-Vincent de Barbeyrargues